Emploi Agricole dans le 56
Volumes et tendances de l’emploi
Le Morbihan est un département agricole avec une dominante élevage. La production agricole est un secteur économique qui emploie 14 420 personnes (dont 33.7 % sont des salariés d’exploitations agricoles). En 2014, on comptabilisait 3172 employeurs et 5175 salariés équivalent temps plein (dont 1016 en Polyculture-Elevage).
(Source Rapport annuel MSA Portes de Bretagne /AEF Morbihan).
Quelle est la population agricole du Morbihan ?
En 2012, dans le Morbihan, 14 420 personnes travaillaient en production agricole, soit 4.6 % de la population active morbihannaise et 21,7 % des actifs agricoles de la région Bretagne.
En 2012, la population active agricole du Morbihan était composée de :
-
- 8881 chefs d’exploitation,
- 4865 salariés (Equivalents Temps Plein),
- 642 conjoints collaborateurs,
- 32 aides familiaux.
Comment évolue le nombre de chefs d’exploitation agricoles ?
Pour le département du Morbihan, en 2012, on recensait 8881 chefs d’exploitations. Le nombre de chefs d’exploitation diminue chaque année (en 2008, il y avait 9437 chefs d’exploitations). Cette baisse a tendance à s’atténuer. Elle s’explique par une pression touristique, notamment sur le littoral, des départs en retraite, une tendance à l’agrandissement des exploitations agricoles. La forme juridique des exploitations est en constante évolution. Bien qu’elles soient encore largement majoritaires, les exploitations individuelles chutent en nombre, au profit des formes sociétaires.
En 2012, la répartition des exploitations par statut juridique était la suivante : Individuels : 49%, GAEC : 12 %, EARL : 24 %, SCEA : 4 % , Autres formes : 11 %.
Au cours dernières années, les cessations d’activité se sont accompagnées d’un important mouvement de concentration. Les formes sociétaires se sont développées. Les installations agricoles sont moins nombreuses, du fait de départ en retraite plus faible d’où des reprises d’exploitations moindres. En 2012, il y a eu 109 installations avec des aides.
Au total, sur 2012, 240 cessations et 215 installations.
Quels sont les caractéristiques des employeurs en production agricole sur le Morbihan ?
En 2014, on recensait 3172 employeurs de main-d’œuvre pour le Morbihan (en 2008 : 2993). 64 % des entreprises ont moins de 1 salarié ETP, 6 % emploient 5 ETP et plus. Trois secteurs représentent 60 % des employeurs (la polyculture-élevage, les élevages de petits animaux notamment la volaille et les élevages de gros animaux notamment la production porcine). A noter : une entreprise est considérée comme employeur dès lors qu’elle a employé un salarié au moins une heure dans l’année. Ainsi, sera employeur un agriculteur qui embauche pour quelques heures un salarié pour assurer le ramassage de la volaille, aussi bien qu’un producteur de porcs qui emploie huit salariés.
Quels sont les caractéristiques des salariés de la production agricole sur le Morbihan ?
En 2014, on recensait 5175 salariés en Equivalent Temp Plein (3646 salariés en 2002). Soit 12210 salariés sur l’année (Une personne ayant travaillé au moins une heure dans l’année est considérée comme salarié).On constate une augmentation du nombre salariés en ETP depuis 2008 (de 4436 en 2008 à 5175 en 2014). La proportion des femmes travaillant en agriculture est de 30 %.
Quel est le nombre de salariés par secteur d’activité ?
Le nombre de salariés agricole (et aussi en équivalents temps plein : ETP) travaillant dans le Morbihan par code APE était le suivant pour l’année 2014 (sur le 5175 Salariés ETP) :
-
- Cultures spécialisées (maraîchage, horticulutre, pépinières…) : 505 salariés ETP
- Elevage spécialisé de gros animaux (porcs, bovins….) : 416 salariés ETP
- Elevage spécialisé de petits animaux (dominante volaille) : 703 salariés ETP
- Entraînement, dressage, haras (chevaux) : 201 salariés ETP
- Conchyliculture (ostréiculture, mytiliculture…hors affilié ENIM) : 252 salariés ETP
- Culture et élevage non spécialisés : 1016 salariés ETP
- Entreprises de Travaux agricoles : 663 salariés ETP
- Entreprises du paysage : 1164 salariés ETP
- Activités diverses : 447 salariés ETP (Forêt, scieries…)
En 30 ans, l’emploi salarié a fortement augmenté. Cette progression a été particulièrement sensible en élevage porcin, en machinisme et dans le paysage. Le Morbihan n’est pas un département à fort emploi saisonnier, même si on en trouve dans plusieurs secteurs (maraîchage, horticulture, ostréiculture, machinisme…). Un peu d’histoire… Ci-dessous deux graphiques, avec l’évolution de l’emploi agricole dans le Morbihan, entre 1991 et 2001 (salariés et employeurs).


Comment se caractérise l’agriculture Morbihannaise ?
Le département du Morbihan est agricole, il est le 3ème département français en productions animales. Au1er rang français des producteurs de volaille de chair, 3ème rang français pour l’élevage de porc, 6ème rang français en production laitière et aussi de la viande bovine, des légumes (épinards, haricots, pois, flageolets, pommes de terre…). 8 exploitations sur 10 pratiquent l’élevage dont 2 la production avicole.

Pour en savoir plus
Sur l’emploi agricole dans le Morbihan, contacter le service emploi formation de la Chambre d’Agriculture du Morbihan. Consulter le site des Chambre d’Agriculture de Bretagne sur http://www.synagri.com. Vous pouvez télécharger le rapport annuel inité par la MSA des Portes de Bretagne et l’Association Emploi Formation sur www.anefa.org/morbihan ou sur www.msaportesdebretagne.fr.
Localisation par bassin d’emploi
Les salariés en production agricole sont répartis de façon hétérogène sur tout de Morbihan. Les bassins d’emploi suivent la localisation de la production agricole du département. En 2011, les 4668 salariés Equivalent Temps Plein travaillaient pour 66 % d’entre eux sur 3 pays (Vannes, Pontivy, Ploërmel). Le Morbihan compte 7 pays (ou bassin d’emploi) : les pays de Vannes, Pontivy, Ploërmel – Coeur de Bretagne, Lorient, Auray, Redon et Vilaine, COB ou Centre Ouest Bretagne.
Quelle est la répartition des salariés en production agricole par pays ?
Le Morbihan compte 7 bassins d’emploi, Vannes, Pontivy, Ploërmel, Lorient, Auray, Redon et Vilaine, et le Centre Ouest Bretagne. En 2011, la répartition des salariés étaient la suivante :
Pays de Vannes : 27,2 % des salariés (3217 salariés) et 30,2 % des salariés ETP (1409 ETP)
Pays de Pontivy : 19,1 % des salariés (2257 salariés) et 17,3 % des salariés ETP (799 ETP)
Pays de Ploërmel – Coeur de Bretagne : 16,6 % des salariés (1961 salariés ) et 17,6 % des ETP (814)
Pays de Lorient : 14,3 % des salariés (1687 salariés) et 13,4 % des salariés ETP (618 ETP)
Pays d’Auray : 12,1 % des salariés (1430 salariés) et 12,5 % des salariés ETP (576 ETP)
Pays de Redon et Vilaine : 2,8 % des salariés (329 salariés) et 3,3 % des salariés ETP (154 ETP)
Pays du COB ou Centre Ouest Bretagne : 8 % des salariés (942 salariés) et 5,3 % des ETP (245 ETP)
Bien que répartie sur tout le département, l’agriculture morbihannaise présente des disparités.
La zone centrale particulièrement développée, contraste avec la zone littorale, moins intensive mais très touristique et proche des grandes villes (Lorient, Vannes, Auray).
A l’Ouest, l’équilibre des productions laisse apparaître une dominante « viande bovine » et « volailles ». La zone Est du département se caractérise par une agriculture plus dense.
Carte du Morbihan présentant la localisation des emplois en production agricole

Les salariés qui travaillent en polyculture-élevage (dominante laitière), ainsi qu’en machinisme agricole (dans les Entreprises de Travaux Agricoles et les CUMA) sont présents sur l’ensemble du département.
Sur la zone côtière, il y a des salariés en ostréiculture, en jardins-espaces-verts et en maraîchage. On retrouve, autour des villes comme Lorient, Vannes, Auray, des entreprises du paysage, du maraîchage et des centres équestres (à proximité de leur clientèle).
La production avicole, le ramassage de volailles et les couvoirs emploient à l’intérieur du département (cantons d’Elven, Malestroit, Locminé, Josselin, Pont-Scorff…).
La production porcine est concentrée au centre du département, dans le triangle Locminé, Pontivy, Josselin.
Emploi par métier
Elevage porcin
Le nombre de salariés en élevage porcin a fortement augmenté ces 20 dernières années dans le Morbihan. Si aujourd’hui, le nombre de personnes employées en élevage porcin est stable (voire en légère progression), les employeurs ont des difficultés à recruter, le nombre d’offres d’emploi étant supérieur au nombre de demandeurs. Pour connaître les offres d’emploi, « Consulter les offres d’emploi ».
Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Quel était le volume d’emploi dans le Morbihan ces dernières années ?
En 2016 :
- 304 producteurs de porc employeurs
- 726 contrats signés en élevage porcin
- 399 salariés en élevage porcin en Equivalent Temps Plein.
En 2014 :
- 333 producteurs de porcs employeurs de main d’œuvre,
- 742 contrats signés en élevage porcin (dont 30 % de femmes)
- 414 salariés en élevage porcin en Equivalent Temps Plein. (dont 89 % en CDI)
Pour rappel en 2012 :
- 334 producteurs de porcs employeurs de main d’œuvre,
- 392 salariés en élevage porcin ETP.
L’approche de l’emploi salarié en élevage porcin est rendue difficile par le fait que les salariés travaillant en porc sont recensés à la Mutualité Sociale Agricole en « polyculture-élevage » (lait, porc, aviculture…) et en « élevage gros animaux ». Les salariés qui travaillent uniquement sur un atelier porc sont comptabilisés dans la seconde catégorie. Les chiffres ci dessous ne mentionnent que la seconde catégorie.
Un peu d’histoire…Entre 1991 et 2001 : une forte progression de l’emploi en production porcine, comme l’indique le graphique ci-dessous (1991-2001). L’emploi en production porcine sur le Morbihan est aujourd’hui stable.

Où se situe l’emploi en porc ?
L’emploi suit les bassins de production porcine. En Bretagne, l’emploi est dominant en Bretagne du Nord (Finistère-Nord, Côtes d’Armor : Guingamp, Lamballe, Loudéac). Pour le Morbihan, l’activité est concentrée au centre du département (cantons de Locminé, Baud, Pontivy, Josselin) et peu ou pas sur le littoral.

https://www.anefa.org/metiers/Quelles sont les types d’entreprises ?
Les exploitations porcines sont de petites structures où le chef d’exploitation est souvent seul. L’exploitation peut être mixte avec des cultures et de l’élevage (porc, lait, aviculture) ou spécialisée avec une production porcine dominante. Les porcs sont élevés soit en plein air, soit en bâtiment fermé (élevage dit « hors-sol »). C’est l’élevage « hors-sol » qui prédomine dans le Morbihan (et aussi en Bretagne).
Les élevages se caractérisent par leur spécialisation. On parle de maternité collective, de naisseur, de naisseur-engraisseur, post-sevreur, engraisseur, sélectionneur, multiplicateur. Ces spécialisations correspondent aux animaux présents sur l’élevage (ex : naisseur-engraisseur : du porcelet au porc charcutier de 110 kg, voire 125 kg). Les élevages dits « naisseur-engraisseur » représentent à eux seuls plus de la moitié des élevages morbihannais. La taille moyenne d’une exploitation porcine est de 134 truies naisseur-engraisseur.
Quels sont les métiers en élevage de porc ?
Le producteur de porcs (ou éleveur de porcs) est un exploitant agricole qui est propriétaire (seul ou en association) d’une exploitation à dominante porc. On dira qu’il est Naisseur, Naisseur-Engraisseur, Engraisseur, Multiplicateur, Sélectionneur …(selon l’activité de l’exploitation).
Le salarié en élevage porcin travaille sur une exploitation agricole à dominante porcine ou mixte (terres + porcs, porcs et poulaillers ou vaches laitières…).
Le métier de salarié en élevage porcin recouvre huit postes qui peuvent être combinés.
Il y a quatre postes polyvalents, responsable d’élevage en production porcine, technicien polyvalent en élevage porcin, ouvrier polyvalent en élevage porcin, aide porcher. Le poste de technicien polyvalent, travaillant seul avec son employeur est le plus fréquent (exemple d’un élevage de 150 truies naisseur engraisseur). Il y a quatre postes spécialisés, technicien spécialisé verraterie-gestante, technicien spécialisé maternité, technicien spécialisé post-sevrage et engraissement, ouvrier de maintenance en élevage porcin.
Y a t’il des périodes de pointes ?
Sur une exploitation porcine, il n’y a pas de pointes d’activités saisonnières. Le travail se reproduit par cycle, on parle de semaine sevrage, de semaine saillie et de semaine mise-bas. L’activité peut toutefois varier selon les saisons, si l’exploitation a des terres et que l’exploitant ou un salarié travaille non seulement sur l’élevage, mais aussi sur les terres. L’organisation du travail peut être revue durant la saison (moisson, ensilage).
Quelles sont les formations ?
Pour s’installer comme producteur de porcs ou comme exploitant, il faut avoir au minimum un niveau 4 ( c’est à dire niveau bac – Bac professionnel agricole, BPREA …) pour prétendre aux financières à l’installation. Pour travailler en production porcine, il est préférable d’avoir une formation agricole. Pour des postes à responsabilités, il est demandé une formation spécialisée en porc et/ou de l’expérience. Pour connaître les formations, contacter le service formation de votre Chambre d’agriculture départementale.
Quels sont les spécificités du métier ?
Ceux sont des métiers à responsabilités avec la possibilité d’organiser son travail. Il y a toutefois la contrainte des permanences de week-end. Généralement un week-end sur trois.
Quelle est la convention collective de travail des métiers du porc ?
C’est la convention collective polyculture élevage du Morbihan du 21 mai 1980, consulter sur le site « conventions collectives ». A noter : 13ème mois, existence d’un comité d’œuvres sociales, le COSSA : chèques-vacances, colis de Noël, Mutuelle de groupe… (Consulter sur le site, dans l’espace « salarié » les aides aux loisirs).
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.anefa.org
Polyculture élevage
Le Morbihan est un département de polyculture-élevage (lait, porc, aviculture, terres…), à dominante laitière. Toutefois les exploitations laitières sont familiales et emploient peu de vachers spécialisés. Les postes sont polyvalents (production laitière et terres ).
Pour connaître les offres d’emploi, consulter sur le site « Consulter les offres d’emploi ».
Les offres sont déposées en production laitière et en polyculture-élevage.
Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Quel était le volume d’emploi en polyculture-élevage dans le Morbihan ces dernières années ?
En 2014 :
– 1170 employeurs
– 2733 salariés (dont 29 % de femmes)
– 1040 salariés Equivalent Temps Plein
En rappel en 2012 :
– 1098 employeurs
– 2721 salariés
– 902 salariés Equivalent Temps Plein
La polyculture-élevage recouvre des emplois avec une dominante en élevage laitier. Tous les élevages dits spécialisés (uniquement porcin ou avicole) sont comptabilisés sous d’autres codes (voir les pages « élevage porcin » et « élevage avicole » ).

Le graphique ci dessus (évolution sur 10 ans jusqu’à 2001) montrait qu’il y avait un nombre équivalent d’employeur et de salarié temps plein. En 2012, cette donnée est identique (avec un peu plus d’employeurs que de salariés). Les exploitations de polyculture élevage sont des structures familiales avec un employeur et un salarié. Les exploitations emploient aussi de la main d’œuvre saisonnière, ce qui explique que le nombre de contrats signés est plus de 3 fois plus élevé que le nombre d’équivalents temps plein.
La polyculture–élevage couvre plusieurs métiers :
– l’ouvrier agricole polyvalent (assiste l’exploitant sur les terres et sur un ou plusieurs ateliers d’élevage : avicole ou porc ou lait). Son travail est fonction des activités de l’exploitation (type d’élevage, type de cultures : céréalières, voire des légumes plein champ ou du maraîchage…).
– l’ouvrier agricole qui est spécialisé sur un poste (responsable des cultures, vacher, responsable de troupeau laitier…)
Les chauffeurs de CUMA sont comptabilisés à la MSA en polyculture élevage. Ils sont une centaine (voir sur le site les pages « machinisme »), il convient de les sortir du nombre de salariés travaillant en polyculture.
Où se situe l’emploi en polyculture-élevage (lait) ?
La production laitière est présente sur tout le Morbihan (hors centres urbains).
Toutefois les exploitations situées sur la zone littorale sont moins nombreuses et de plus petites tailles.
Quelques bassins laitiers sont à noter : Guéméné, Plouay, Le Faouët, Gourin, Rohan, Locminé, Josselin, Grand Champ…

Quelles sont les types d’entreprises qui emploient en polyculture-élevage (lait) ?
Les exploitations laitières sont de petites structures, bien souvent familiales. L’éleveur laitier travaille soit seul, soit avec un membre de sa famille ( conjoint(e) ou parent), soit avec des associés, le plus souvent de la famille. Avec l’agrandissement de la taille des élevages, l’emploi de main d’œuvre salariée qualifiée se développe.
Quels sont les métiers en polyculture-élevage (lait) ?
L’éleveur laitier est un(e) exploitant(e) agricole qui est propriétaire ou locataire (seul ou en association) d’une exploitation à dominante laitière. Il peut avoir d’autres ateliers que le lait (porc, volailles, viande bovine, légumes, accueil à la ferme…), mais il est éleveur laitier si la production laitière lui assure son revenu principal. S’il est en association, son ou ses associés peuvent gérer des ateliers autres que le lait.
Le salarié en élevage laitier travaille sur une ou plusieurs exploitations agricoles à dominante laitière. Il est soit responsable de troupeau laitier, soit vacher, soit vacher de remplacement. Si les travaux sur les terres ne sont pas délégués à une CUMA ou une entreprise de travaux agricoles, le salarié est souvent amené à travailler non seulement sur l’élevage mais aussi sur les terres, l’organisation du travail peut être revue durant la saison (moisson, ensilage).
La taille des troupeaux laitiers du Morbihan est insuffisante pour avoir des postes de responsables de troupeau (faible nombre). L’exploitation reste une structure familiale. Pour répondre à des demandes de temps partiel, le groupement d’employeurs permet d’offrir un temps complet en rassemblant du travail chez plusieurs adhérents du groupement. On note toutefois le développement du métier de vacher de remplacement. Il assure le remplacement d’éleveurs laitiers. Ses missions vont de quelques jours à quelques mois (remplacement pour maladie, accident, congés, maternité…). Il est employé par une entreprise de remplacement à vocation agricole. Ce poste à tendance à se développer du fait que les éleveurs aspirent à partir en vacances et à se libérer du temps.
Pour travailler en production laitière, il est préférable d’avoir une formation agricole. Pour des postes à responsabilités, il est demandé une formation spécialisée en lait et/ou de l’expérience. Ce sont des métiers à responsabilités avec la possibilité d’organiser son travail. Il y a toutefois la contrainte des permanences de week-end.
Quelle est la convention collective de travail en polyculture-élevage?
C’est la convention collective polyculture élevage du Morbihan du 21 mai 1980, consulter sur le site les pages « votre convention collective ». A noter : 13ème mois, Mutuelle obligatoire, existence d’un comité d’œuvres sociales, le COSSA : chèques-vacances, colis de Noël (Consulter sur le site, les pages « aides aux loisirs »).
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.anefa.org/metiers
Elevage avicole
Il y a eu progression du nombre d’emploi en aviculture les années passées, mais des difficultés de la filière avicole ont tassé ce développement. Les offres d’emploi en élevage et en ramassage de volailles peuvent être consultées sur le site aux pages « Consulter les offres d’emploi » (les offres de l’ANEFA 56). Le Morbihan est un département avicole, l’aviculture emploie de la main d’œuvre aussi bien en élevage, que pour le ramassage de volailles et dans les couvoirs. Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Quel était le volume d’emploi dans le Morbihan ces dernières années ?
En 2014
En élevage spécialisé de petits animaux
– 439 employeurs
– 2366 salariés (dont 34 % de femmes)
– 634 salariés équivalents temps plein
Pour rappel, en 2009 :
– 481 employeurs de main d’œuvre,
– 1894 salariés,
– 634 salariés équivalents temps plein.
Un peu d’histoire…Evolution de l’emploi avicole de 1991 à 2011

L’aviculture est un des premiers secteurs en emploi de main d’œuvre agricole.
Les salariés travaillant en aviculture sont comptabilisés à la MSA en « élevages spécialisés petits animaux ». Le nombre de salariés était de 3016 personnes en 2001 et est passé à 3539 en 2006, toutefois ce chiffre est à moduler car ces emplois sont pour la plupart à durée déterminée.
Où se situe l’emploi en aviculture ?
L’emploi suit les bassins de production avicole. Pour le Morbihan, l’aviculture (élevage, ramassage de volailles) est présente sur les cantons du Faouët, de Gourin, Locminé, Saint Jean Brévelay, Allaire, Rochefort en Terre. Les 5 couvoirs du département sont à Caudan, Ploermel, Elven, Saint Nolff, Caro.

Quelles sont les types d’entreprises ?
En élevage avicole : c’est en poules pondeuses que les emplois sont les plus nombreux. Les élevages sont familiaux avec un ou plusieurs salariés : poulets de chair (label et standard), dindes reproductrices, dindes standard, pintades standard, poulettes démarrées, canards, canards gras, gavage de canards, canes reproductrices, poules pondeuses reproductrices…
En ramassage de volailles, on dénombre une cinquantaine d’entreprises avec des équipes qui sont fluctuantes en nombre (peu de permanents, des équipes de 5 à 10 salariés à temps partiel).
Les couvoirs sont des entreprises avec plusieurs dizaines de salariés, Il y a 5 couvoirs dans le département.
Quels sont les métiers en aviculture ?
En élevage avicole (poulets, dindes, canards, œufs…), on a de petites équipes de travail, voire une personne seule. On y trouve le responsable d’atelier avicole (suivi de l’élevage), l’ouvrier avicole (ramassage d’œufs en poules pondeuses, appui au suivi de l’élevage avicole). Ces postes demandent une formation agricole et/ou de l’expérience. A noter pour la convention collective de travail « polyculture élevage »: 13ème mois, existence d’un comité d’œuvres sociales, le COSSA (chèques-vacances, colis de Noël, Mutuelle de groupe…consulter sur le site les pages « aides aux loisirs »).
En couvoir, les postes sont majoritairement d’exécution. On a une population souvent féminine, d’ouvrières de couvoir.
En ramassage de volailles, les équipes interviennent dans les poulaillers pour assurer la manutention et le chargement des volailles, du poulailler au camion. Une équipe est constituée d’un responsable d’équipe et de ramasseurs de volailles. Le ramassage est un travail physique qui a souvent lieu la nuit. Comme il y a des difficultés de recrutement dans ce secteur, la mécanisation du travail a fait son apparition avec des machines pour ramasser la volaille. Ce qui limite le nombre de personnes lors des interventions. On a aussi des postes plus spécialisés (débéquage, dégriffage….)
Quelles sont les conventions collectives du travail ?
En élevage avicole, c’est la convention collective polyculture élevage du Morbihan du 21 mai 1980 (Consulter sur le site les pages « Votre convention collective »).
En ramassage de volailles, c’est la convention collective des Entreprises de Travaux Agricoles avec une spécificité pour les Prestations de Services en Aviculture (consulter sur le site les pages « Votre convention collective »).
Dans les couvoirs, c’est la convention collective nationale de travail des entreprises d’accouvage et de sélection (possibilité de se la procurer auprès de la direction des Journaux Officiels).
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.anefa.org/metiers
L’agent d’élevage avicole exerce son activité dans un élevage de volailles de chair, ou de production d’œufs destinés à la consommation ou la reproduction. Il prépare les bâtiments, accueille les volailles, surveille la température et la ventilation, et réalise les opérations d’alimentation. Outre de bonnes connaissances techniques, ce métier nécessite un bon sens de l’observation afin de détecter d’éventuelles maladies ou un dysfonctionnement du bâtiment. Les formations le plus souvent demandées sont le Capa, le BPA et le Bac Pro.
Machinisme
Les exploitations agricoles en polyculture élevage, ont des terres qui sont travaillées soit directement par l’exploitant et des salariés de l’exploitation, soit par une entreprise de travaux agricoles, soit par une CUMA. L’ensemble des travaux liés aux cultures fait appel à du personnel qui travaille en machinisme agricole. Les besoins sont non seulement de salariés saisonniers (ensilage du maïs et moissons), mais aussi de permanents. Les offres d’emploi en machinisme agricole peuvent être consultées sur le site aux pages « consulter les offres d’emploi ».
Quel est le volume d’emploi dans le Morbihan ?
Les salariés travaillant en machinisme agricole sont comptabilisés en polyculture-élevage, en ETA (Entreprise de Travaux Agricoles) et en CUMA (dite CUMA intégrale quand elle emploie un chauffeur).
– En CUMA Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles, en décembre 2015 :
– 47 CUMA Employant de la Main d’oeuvre (et 160 Cuma dans le Morbihan)
– 75 Salariés en CDI temps plein, 16 Salariés en CDD,
1 apprenti et 1 contrat de professionnalisation. (source FD CUMA 56)
– En ETA ou Entreprise de Travaux Agricoles, en 2014 :
– 168 employeurs
– 1094 contrats signés
– 662 salariés en équivalents temps plein
Pour rappel, en 2012, en ETA :
– 168 Employeurs de main d’œuvre
– 1529 Salariés
– 634 Salariés en équivalent temps plein
En observant le schéma suivant (évolution sur 10 ans, de 1991 à 2001) et en comparant avec les données récentes en ETA, l’on constate que le nombre d’employeurs est stable et que les salariés en équivalent temps plein ont peu progressé alors que le nombre de contrats signés à fortement augmenté.

Où se situe l’emploi ?
L’emploi en machinisme agricole est réparti de façon homogène sur l’ensemble du département. Il y a des CUMA et des ETA sur tous les cantons morbihannais.
Quelles sont les types d’entreprises ?
Les CUMA sont des coopératives avec des exploitants agricoles, adhérents. Une CUMA emploie en moyenne de un ou trois salariés. Le chauffeur en CUMA travaille sur les terres des adhérents. Les ETA sont des entreprises plus importantes en nombre de salariés. Une ETA emploie en moyenne 5 à 6 salariés. Les ETA ont des agriculteurs pour clients, chez lesquels les salariés d’ETA interviennent. Des exploitations agricoles ont parfois un salarié qui a en charge le suivi des cultures.
Quels sont les métiers ?
En machinisme, on a majoritairement les postes de chauffeur de matériel agricole (conduite de machines : ensileuses, moissonneuses…), et aussi de chauffeur-mécanicien, de mécanicien (travail en atelier), secrétaire (en Entreprise de Travaux Agricoles).
L’activité est saisonnière, elle suit le rythme des saisons : l’hiver est une période plus creuse (avec épandage puis labours et semis de printemps), en été avec les moissons et à automne pour l’ensilage, l’activité est plus forte. Du fait de la saisonnalité, il y a des pointes de travail. Les Pointes d’activités liées aux travaux des champs sont indiquées sur le graphique. Les périodes sont données à titre indicatif et peuvent varier selon la localisation géographique des terres.
Il y a des postes d’exécutant mais aussi des postes qui demandent de l’autonomie, de l’organisation. Il faut avoir le sens des contacts (travail avec des adhérents en CUMA et des clients en ETA). Les connaissances sont variables selon la situation (seul ou avec d’autres salariés…). Les chauffeurs-mécaniciens ont soit appris sur le tas (pour les plus anciens), soit suivi une formation agricole, voire une formation spécifique en agro-équipement. Le niveau de recrutement va en augmentant, le matériel agricole étant de plus en plus technique (électronique embarqué). Pour connaître les formations, contacter le service formation de la Chambre d’agriculture.
Les salariés en machinisme bénéficient de par leurs conventions collectives de travail d’un comité d’œuvres sociales, le COSSA (chèques-vacances, colis de Noël…consulter sur le site les pages « aides aux loisirs »)
Quelle sont les conventions collectives ?
Il y a 3 conventions collectives de travail (Consulter sur le site « votre convention »):
– en C.U.M.A, convention collective des CUMA de Bretagne et Pays de Loire du 19 novembre 2001.
– en ETA, convention collective des entreprises de travaux agricoles et ruraux de Bretagne du 13 juin 1991.
– en exploitation de polyculture-élevage : un chauffeur de matériel agricole qui travaille sur une exploitation agricole dépend de la convention collective polyculture élevage du Morbihan du 21 mai 1980.
Pour en savoir plus
Contacter (voir dans les pages « contacts »)
– la Chambre d’Agriculture du Morbihan à Vannes
– la Fédération Départementale des CUMA à Vannes
– l’EDT Bretagne (Entrepreneurs des Territoires de Bretagne)
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.agrimetiers.com
Maraîchage
L’emploi en cultures spécialisées (maraîchage, horticulture…) est stable sur le Morbihan. Les cultures maraîchères sont très diversifiées avec de la culture plein champs (laitues, carottes, pommes de terres…) et de la cultures sous serres ( petits fruits, tomates…). L’emploi est saisonnier. Il y a plus de demandeurs d’emploi que d’offres pour les postes de permanents. Les offres d’emploi en maraîchage peuvent être consultées sur le site aux pages « consulter les offres » d’emploi agricole (Offres ANEFA du Morbihan). Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Quel était le volume d’emploi dans le Morbihan ces dernières années ?
Pour les cultures spécialisées, il y avait, en 2014 :
– 206 Employeurs
– 1681 Salariés (dont 43 % de femmes)
– 507 Salariés équivalents temps plein
Pour rappel en 2006 :
– 135 employeurs
– 656 salariés
– 259 salariés ETP
Les salariés travaillant en maraîchage sont comptabilisés à la MSA en cultures spécialisées. Des salariés qui travaillent sur des exploitations agricoles en polyculture-élevage peuvent être ouvrier maraîcher (par exemple, une exploitation laitière avec du maraîchage). L ‘emploi en cultures spécialisées fait appel à de la main d’oeuvre saisonnière.
En observant le schéma de l’évolution sur 10 ans (1991 – 2001) et les données 2014, on constate une progression du volume d’emploi.

Où se situe l’emploi ?
Les exploitations maraîchères et horticoles qui produisent pour une consommation locale, sont situées sur le littoral et à proximité des villes (Lorient, Vannes, Auray, Pontivy…).
Quelles sont les types d’entreprises ?
Ce sont majoritairement des exploitations familiales. On a aussi des exploitations qui sur période de cueillette ont plusieurs dizaines de salariés.
Quels sont les métiers ?
Les exploitations maraîchères du Morbihan sont de petites tailles, il y a des emplois d’ouvrier(es) maraîchers et des chefs de culture (nombre restreint). L’activité de cueillette et de ramassage est saisonnière (printemps, été à l’automne pour le ramassage de pommes de terres…). Les connaissances sont variables selon la situation (seul ou avec d’autres salariés…). Pour le ramassage, la cueillette, il n’est pas nécessaire d’avoir une formation spécifique. Toutefois , ces postes demandent de l’organisation et de la rapidité. Le salariés permanents sont soit rentrés dans l’entreprise après une saison, soit ont suivi une formation agricole, voire une formation spécifique. Les chefs de cultures sont qualifiés. Pour les cultures plein champs, le travail se fait en extérieur et avec des aléas climatiques (pluies…). Le travail est physique, avec parfois des postures penchées et accroupies. Du fait de la saisonnalité, on a souvent des contrats à durée déterminée.
Quelle est la convention collective ?
La convention collective des exploitations maraîchères du Morbihan et d’Ille et Vilaine du 20 novembre 1987 (A consulter sur le site aux pages « votre convention collective»).
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.agrimetiers.com
Paysage
Le nombre de salariés travaillant en Jardins-Espaces-Verts dans le Morbihan, augmente régulièrement depuis plusieurs années. Toutefois,
il y a plus de demandes d’emploi que d’offres.
Pour connaître les offres d’emploi, consulter sur le site les pages
« Consulter les offres d’emploi ». Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Quel était le volume d’emploi dans le Morbihan ces dernières années?
En entreprises privées du paysage en 2014 :
– 314 Employeurs
– 1641 Salariés du paysage (Dont 10% de femmes)
– 1164 Salariés équivalents temps plein
Pour rappel, en entreprises privées du paysage, en 2009, il y avait :
– 306 Entreprises du paysage, employeurs de main-d’œuvre
– 1977 Salariés du paysage
– 1203Salariés du paysage, Equivalent Temps Plein (Dont 15 % de femmes)
Les salariés travaillant dans le secteur du paysage sont comptabilisés à la MSA en Jardins-Espaces-Verts (entreprises privées). Des salariés peuvent aussi travailler pour des collectivités, notamment aux services espaces verts de municipalités.
En observant l’évolution 1991-2001 (ci dessous) et les données 2014, l’on constate une progression régulière de l’emploi dans le secteur du paysage puis une stabilité.

Où se situe l’emploi ?
L’emploi en Jardins-Espaces-Verts se situe autour des villes (Vannes, Pontivy, Lorient, Auray). Il y a une forte concentration des entreprises sur la zone littorale, du fait de la proximité de la clientèle (entretien de résidences secondaires).
Quelles sont les types d’entreprises ?
Les tailles des entreprises sont très variables. On a quelques entreprises de plusieurs dizaines de salariés et aussi des entreprises avec un seul salarié. Les entreprises peuvent avoir une spécialisation (entretien chez des particuliers, réalisation et entretien de sols sportifs, aménagement de centres bourgs…).
Quels sont les métiers ?
On différencie l’activité « création » de l’activité « entretien ». En entretien, on pratique du bêchage, de la taille, des traitements, de l’élagage, de la tonte… En création, on part d’un terrain brut pour l’aménager (terrassement, maçonnerie, installation d’eau et d’électricité, pose de mobiliers de jardins, plantations…).
Le poste le plus courant est celui d’ouvrier du paysage.
On a des chefs d’équipe qui encadrent des ouvriers du paysage et des conducteurs de travaux qui peuvent gérer une équipe avec plusieurs chefs d’équipes. Il y a des métiers spécialisés comme maçon du paysage. Une formation en Espaces-Verts est nécessaire. Des spécialisations existent en fonction du poste (maçon du paysage…).
C’est un travail en extérieur, lié aux aléas climatiques (pluie, gel…).
L’hiver est une saison avec une activité réduite, du fait d’un travail d’entretien moins important pour les espaces verts. Toutefois, en fonction de la clientèle de l’entreprise, l’activité peut aussi être réduite en été (moins d’entretiens dans les résidences secondaires).
Quelle est la convention collective ?
C’est la convention collective nationale des entreprises du paysage du 10 octobre 2008. Consulter sur le site les pages « Votre convention collective ».
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.agrimetiers.com
Consulter aussi le site de l’UNEP
Forêt
L’emploi dans les métiers liés à l’exploitation forestière est stable et concerne de faibles volumes. Le personnel est permanent. Le Morbihan avec plus de 16% de sa surface occupée par la forêt est le plus forestier des départements bretons. Toutefois, le taux moyen de boisement national est de 27%. Le peuplement reste très morcelé à l’image du bocage et de qualité variable. l’emploi reste stable. Des offres d’emploi en forêt peuvent être consultées sur « consulter les offres d’emploi ».
Quel est le volume d’emploi dans le Morbihan ?
En 2014, il y avait dans le secteur de l’exploitation du bois :
– 48 employeurs de main d’œuvre,
– 325 salariés,
– 196 salariés équivalent temps plein.
Pour rappel en 2006 :
– 51 employeurs de main-d’œuvre
– 180 salariés
– 129 salariés équivalent temps plein
Les salariés qui travaillent autour des métiers du bois sont comptabilisés à la MSA en sylviculture, exploitations de bois et scieries.
En observant l’évolution 1991-2001(schéma ci dessous) et les données 2014, on constate une stabilité de l’emploi, voir une légère augmentation.

Où se situe l’emploi ?
La forêt morbihannaise est très morcelée. Les chantiers forestiers sont disséminés sur tout le département. Citons les domaines forestiers des forêts de Conveau (Gourin), de Pontcalleck, de Camors (Camors, Floranges, Lanvaux), de Molac (avec les landes de Lanvaux), de Lanouée, de Brocéliande…
Quelles sont les entreprises ?
Les salariés travaillent soit dans des scieries, soit directement à l’exploitation du bois. Les exploitations forestières interviennent sur des forêts privées ( 38000 propriétaires de forêt privée).
Il y a des forêts de l’Etat, de collectivités locales et d’établissements publics.
Des salariés travaillent aussi pour l’ONF (Office National des Forêts).
Quels sont les métiers ?
L’ouvrier forestier a une activité liée à la saison : abattage en automne et hiver ; élagage à l’automne ; plantation en hiver et printemps ;entretien en été et automne ; assistance aux jeunes plants tout au long de l’année. Les ouvriers forestiers sont amenés à se déplacer avec des chantiers parfois hors du département. Les essences principales sont les résineux (pin maritime, pin sylvestre, Douglas…) et les feuillus (chêne pédonculé, châtaignier…).
Les métiers de la forêt demandent une formation spécifique. Parmi les tâches réalisées, citons : l’abattage avec tronçonneuse, l’élagage de branches basses, le débroussaillage et le broyage, le compostage, les plantations, le débardage de bois, le sciage, la création et l’entretien de sentiers pédestres…
Deux nouveaux kits d’évaluation publiés par le FAFSEA
Evaluer les compétences afin de mieux cerner les besoins en formation : tel est l’objectif des deux nouveaux kits d’évaluation qui viennent d’être réalisés à l’attention des bûcherons et des conducteurs de machine de bûcheronnage.
Comme pour les autres outils déjà en service, l’appréciation des gestes, l’utilisation du matériel ou de l’engin et l’application des règles de sécurité forment les trois pivots d’un processus d’évaluation qui se déroule systématiquement en situation de travail. Chaque kit comprend une grille d’évaluation incluant une vingtaine d’indicateurs. Ceux-ci sont répartis en plusieurs registres de compétences : entretien du matériel ou des machines, organisation de chantier, abattage et façonnage, relationnel, connaissances de la sécurité et de l ’environnement pour les bûcherons, auxquels s’ajoutent la valorisation du bois, le chargement et le déchargement sur porte-engin pour les conducteurs de machine… Pour commander ces guides, consulter le site http://www.fafsea.com
Quelle est la convention collective de travail applicable en Bretagne ?
La convention collective Bretagne des exploitations forestières et des scieries du 28 juillet 1986. Consulter sur le site les pages « Votre convention collective ».
Pour en savoir plus et consulter les fiches « métiers » www.agrimetiers.com
Ostréiculture
Le nombre de salariés conchylicoles (huîtres, moules, palourdes) travaillant dans le Morbihan reste stable. Ces emplois sont majoritairement saisonniers (fin d’année).
Le Morbihan est un département ostréicole. Cette activité emploi de la Main d’œuvre sur toute la bande littorale.
Le recrutement, souvent pour la saison d’hiver, se fait par relations, par candidatures spontanées ou via le CRC (Comité Régional Conchylicole) . Les employeurs déposent aussi leurs offres à Pôle Emploi et à la Section Régionale Conchylicole Bretagne Sud (Pour le Morbihan). Vous pouvez consulter les offres et les demandes d’emploi sur le site de la SRC Bretagne http://www.huitres-de-bretagne.com (rubrique « petites annonces »).
Quel est le volume d’emploi dans le Morbihan ?
En 2014 (données reçues en 2015 – Uniquement les salariés ressortissants MSA, soit à terre)
– 207 Employeurs en conchyliculture
– 984 Salariés (dont 37 % de femmes)
– 264 salariés équivalent temps plein
Pour rappel, en 2009 :
– 215 employeurs de main d’œuvre en conchyliculture
– 1244 salariés
– 266 salariés Equivalent Temps Plein (dont 76% de femmes)
Les salariés La conchyliculture couvre aussi bien la production d’huîtres, de moules que de palourdes et coques… Dans le Morbihan, les emplois sont majoritairement en ostréiculture (huîtres). L’approche de l’emploi salarié en conchyliculture est rendue difficile par le fait que les salariés sont recensés à la Mutualité Sociale Agricole pour le personnel travaillant à terre et à l’ENIM pour le personnel embarqué travaillant en mer. Les données chiffrées présentées ne tiennent compte que des ressortissants MSA.
En observant le schéma ci dessous (évolution 1991-2001) et les données 2014, l’on note que l’augmentation de l’emploi constatée avant 2000, tend à se stabiliser.

Où se situe l’emploi ostréicole ?
L’emploi suit les bassins ostréicoles du littoral (Baden, Carnac, Crac’h, Damgan, Locmariaquer, Saint Philibert, La Trinité su Mer…).
Quelles sont les types d’entreprises ?
Les entreprises ostréicoles ou chantiers ostréicoles sont des entreprises familiales. Certaines localisées dans le Morbihan ont parfois leur siège en Charente.
Quels sont les métiers en ostréiculture ?
L’ostréiculteur exploite un chantier ostréicole. Il peut avoir d’autres productions (palourdes…).
Le salarié ostréicole est soit manutentionnaire à terre ou embarqué, soit polyvalent à terre et embarqué, soit ouvrier au tapis (tri, calibrage). Ces derniers postes sont souvent saisonniers et féminins.L’activité ostréicole est saisonnière. La pointe d’emploi (main d’œuvre saisonnière) se situe en fin d’année, voire sur décembre pour le tri, le calibrage et la vente des huîtres pour les fêtes de fin d’année. Les connaissances sont variables selon la situation (seul ou avec d’autres salariés…). Pour Le tri et le calibrage des huîtres, il n’est pas nécessaire d’avoir une formation spécifique. Toutefois, ces postes demandent de la rapidité et de l’endurance physique (travail dans le froid). Les salariés permanents sont soit rentrés dans l’entreprise après une saison, soit ont une formation spécifique. Le personnel embarqué a une formation spéciale.
Quelle est la convention collective ?
C’est la convention collective nationale des exploitations conchylicoles du 19 octobre 2000. Consulter sur le site les pages « Votre convention collective ».
Autres métiers
Il y a des productions animales ou végétales qui emploient dans le Morbihan, mais dans des volumes très faibles. Ces productions bien que non dominantes, emploient néanmoins de un à plusieurs dizaines de salariés. Citons des productions comme l’élevage d’animaux de compagnie, le gibier, les champignons et le cheval. Consulter aussi les vidéos de l’ANEFA pour voir des témoignages de salariés agricoles : ose l’agriculture avec l’ANEFA
Pour les métiers du cheval, en 2014, il y avait :
– 81 employeurs
– 126 salariés
– 72 salariés Equivalent Temps Plein (dont 75 % de femmes)
Pour rappel, en 2009 :
– 76 employeurs
– 238 salariés
– 85 salariés équivalent temps plein (dont 75% de femmes)
Les salariés Les salariés travaillant dans le milieu du cheval sont comptabilisés à la Mutualité Sociale Agricole en « équitation-haras ». En comparant le schéma ci-dessous (Evolution 1991-2001) et les données 2014, on constate une légère baisse

Les entreprises qui emploient sont principalement des centres équestres, quelques élevages et haras. En observant le schéma ci dessus (évolution 1991-2001), ont note que avant 2000, le nombre de salariés et d’employeurs étaient stable (voir pour les salariés en légère baisse). En 2009, on constate que le nombre de salariés a augmenté mais reste sur de petit volume (85 salariés) et qu’il y a près de 4 fois plus de contrats signés. En 2014, on a eu des pertes d’emplois (72 salariés ETP).
Les centres équestres sont situés là où il y a de la clientèle (périphérie des villes comme Lorient, Vannes, Pontivy) et sur la frange côtière (clientèle estivale). Les centres équestres sont de petites structures avec un ou deux salariés, voir des saisonniers en été. L’activité des centres équestres suit les périodes de vacances, cette activité est un loisir pour la clientèle (vacances scolaires, été).